Ce vélo est potentiellement à vendre...en fonction des propositions !
Frameset ou equipé, avec ou sans roues, je suis open
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by Frédéric Durand
J’utilise depuis courant juillet des plateaux ovales de chez ROTOR (Q Rings)
1- pour l’installation, c’est très simple : le seul réglage à faire est de remonter un peu le dérailleur avant.
2- Au niveau des sensations, je pense que c’est fonction de son pédalage initial. Plus on a un pédalage « rond » et moins on verra de différence. En effet, ce type de pédalage permet de passer plus facilement les points morts haut et bas. Effet que procure également le plateau ovale par la diminution du bras de levier sur de ces deux points.
A l’inverse, pour les cyclistes qui adoptent un pédalage moins fluide, type « piston » : je pousse –je tire, la différence de ressenti doit être importante. Ayant au départ un pédalage plutôt rond, je n’ai senti aucune différence dès les premiers mètres avec ces plateaux.
3- Le point le plus intéressant : le gain direct sur la puissance développée !
Difficile de se prononcer puisque je n’ai pas de capteur de puissance. Certaines personnes équipés d’un tel outil parlent d'un gain de 5% environ, cela me paraît un peu beaucoup -car par exemple à Eguzon, avec un gain de 5% sur la vitesse moyenne, j'aurai fait 10" de moins que Stephan Bignet !!! restons sérieux !!! Le seul critère objectif que j’ai est mon temps vélo sur le parcours du LD de Saint Jean de Luz (2h14 l’an passé contre 2h08 cette année). Le gain de 6’ n’est pas la seule conséquence des plateaux évidemment : la température était moins élevé cette année et je pense avoir un meilleur niveau en vélo que l’an passé. Ceci dit, je crois que les plateaux m’ont permis de grappiller quelques dizaines de secondes, surtout dans les bosses. Et c’est d’ailleurs à mon avis sur ce terrain là, que ces plateaux prennent tout leur intérêt, car sur le plat, le gain m’apparaît mineur.
4- Dernier aspect : l’enchaînement càp facilité ?
Je répondrai subjectivement oui, car j’ai eu de très bonnes sensations musculaires sur la càp de St Jean (là encore, difficile de corréler entièrement cet état à l’utilisation des plateaux…). Ce point là est également très personnel, puisque ces plateaux permettent une meilleure répartition de la fatigue musculaire entre quadriceps et ischios, mais le gain obtenu est fonction du pédalage initial. Globalement, cela me paraît quand même intéressant car les plateaux permettent de garder une fluidité de pédalage même en fin de parcours donc une certaine économie musculaire.
Tout ceci, comme vous le voyez, reste très subjectif…
Près de 350 concurrents au départ, une météo parfaite – un grand soleil mais pas de température caniculaire – et une surprise au retrait des dossards puisqu’on lit le nom de Laurent Jalabert sur la liste des inscrits.
Natation 2500m : 1 boucle dans la baie, à faire 2 fois avec sortie à l’australienne.
Des sensations correctes tout le long mais une petite erreur de trajectoire à la fin du 1er tour m’a fait perdre le paquet dans lequel j’étais – impossible d’en être sûr mais je crois que c’était le 1er « gros » paquet avec quelques favoris (Urban, Cuq…). Finalement, je sors à 1’ de ce groupe en 29ème position.
Vélo 80 km : parcours 50/50, 50% très roulant avec l’aller jusqu’au lac de Saint Pée / Nivelle (et le même chemin en sens inverse au retour) ; entre les deux, 50% casse patte avec une succession de bosses pas très longue (maxi 1 km) mais assez pentu.
Un début de parcours tonitruant avec le vent dans le dos et l’aide de la paraculaire, le compteur ne descend pas en dessous 41 km/h pendant 20 km ! Forcément je double pas mal de vélos et me retrouve aux alentours de la 15ème place. Je reste avec un gars de L’Union jusqu’au 40ème km où le futur vainqueur Xabi Pena nous rattrape, mon compagnon tente de s’accrocher à lui et je fais le choix de rester sur mon rythme et de gérer cette partie plus difficile du parcours vélo. Je grappille encore des places jusqu’au 60ème où un autre cycliste me reprend : Laurent Jalabert ! dans la dernière bosse du parcours, lui en position CLM sur le grand plateau et moi en danseuse sur le petit !!! Cela me rebooste et je décide de produire mon effort pour aller chercher 2,3 gars que j’ai en visu depuis pas mal de kilomètres. Je reprend d’abord Laurent Urban (plusieurs TOP 10 à Embrun et qui revient de blessure) et puis un peu plus loin Sébastien Sarda et mon acolyte du début du vélo. Je me dis que ma gestion paye puisqu’à priori je finis plus frais qu’eux. Je reste en tête de ce petit groupe sur les derniers km et rentre le premier dans le parc à vélos.
Càp 20 km : plat, avec 90% de bitumes, 2 allers/retours donc idéal pour évaluer les écarts
Je repars en tête de mon petit groupe, le speaker Michel Mondory indique qu’on peut jouer le podium puisqu’on s ‘élance avec 2’40 de retard sur Jalabert, 3ème à la sortie du parc. Je cours prudemment et seul Seb Sarda part un peu plus vite. Je trouve une foulée efficace et une bonne ventilation assez rapidement et au bout de 3,4 km je me retrouve en 5ème position à la chasse au podium. Je sais que Jérôme Cuq est devant et qu’il a fait Embrun 3 semaines auparavant –donc normalement un peu fatigué ! -, qu’Iker Rosas craque souvent sur la course à pied ; je pense alors pouvoir rentrer assez rapidement. Au ½ tour du km 7.5, j’évalue mon écart sur Rosas encore en tête à environ 4’. A sa poursuite, l’autre espagnol Pena a fière allure, un peu plus loin Jaja et puis J Cuq. Sur tout le retour, je grignote quelques secondes malgré des points de côté qui m’empêchent d’exploiter complètement mes très bonnes sensations musculaires, mais je sors un peu de la course en me disant que finalement 4 ou 5, cela ne change pas grand chose. Km 15 : on repasse aux alentours du parc à vélo donc il y a pas mal de public et notamment Karine, ce qui me remotive un peu. Et puis quelques mètres plus loin, je double Iker Rosas en train de marcher, je me retrouve alors 4ème avec J Cuq en visu à 30’’ ; ce qui change complètement la donne puisque le podium devient accessible. Je « débranche le cerveau » et j’accélère un peu le rythme. Je reprend finalement Jérome au km 18.5 et j’arrive à prendre quelques longueurs. 500m de la ligne : je me retourne pour m’assurer de l’écart et pour pouvoir savourer cette arrivée. Un podium à Saint Jean de Luz, j’en rêvai depuis quelques temps. Karine est sur le bord avec Jules dans la poussette et cet instant là est mémorable niveau émotions (cf. photo jointe). On est bien d’accord : ce n’est que du sport, ce n'est qu'un triathlon régional…mais que c’est bon de vivre de tels moments !
Désolé d’avoir été un poil long…(et merci à Matthieu pour cette superbe photo)
Avant la course, j’aurai évidemment signer pour une telle perf ! Flash back…
Ce CD sert de « demi-finale » inter zone pour accéder à la finale D3. On se déplace donc à 3 avec mes compères Koripe et Spartacus pour essayer de qualifier le club.
On peut dire que c’est une course « à l’ancienne » avec des parcours sélectifs, aussi bien en vélo qu’en course à pied , donc normalement avantageuse pour mon profil.
Après mal d’interrogations au sein du parc à vélos, la natation a finalement lieu avec combinaison. Je me place à l’extrême gauche sur la ligne de départ pour éviter les coups au maximum. La tactique s’avère payante de ce point de vue puisque je nage quasi seul jusqu’à la première bouée située à 300m environ où ça bouscule un peu mais rien de méchant. J’ai l’impression de bien nager, j’ai une bonne amplitude et je pense être dans le paquet avec mes potes Koripe et Spartacus. A mi-parcours, sortie à l’australienne, j’essaie de deviner ma place et de reconnaître quelqu’un, peine perdue…Rien à signaler dans le 2ème tour et j’ai toujours l’impression d’être dans le bon tempo. Sortie de l’eau, il faut grimper une petite côte pour accéder au parc, je n’ai pas d’infos sur ma place et je vois Eric prendre son vélo. Transition moyenne, je m’aperçois également que le vélo de Spart n’est plus là et je m’élance. - Après analyse, ma tactique de départ m’a peut être coûté quelques secondes sur le parcours puisque je n’ai pas pu accroché le bon wagon. De plus, même si mes appuis étaient corrects, j’ai quand même manqué de fréquence pour être vraiment efficace sur 1500m.
Le parcours vélo est une succession de bosses, pas vraiment longues (maxi 1.5 km je pense) et la majorité se passent sur le grand plateau sauf 3 d’entre elles. C’est donc assez sélectif mais pas non plus taillé sur mesure pour mon profil puisque je préfère les ascensions plus longues et avec plus de pourcentage. Dès les premiers coups de pédale, je sens que les jambes tournent bien et je double pas mal de concurrents. L’impression est confirmée puisque je reprend Eric en moins de 3 km alors qu’il roule normalement un peu mieux que moi, et puis je reviens sur Guillaume vers le 10ème km.
En fait, j’ai fait tout le vélo avec 2 gars du TCC 36 qui sont sortis avec moi de l’eau. J’ai fait toutes les ascensions et ils prenaient le reste en charge, évidemment en respectant les distances réglementaires. Les kilomètres défilent et la folle remontée continue, je me dis que je suis en train de faire un gros vélo car aucun des concurrents n’arrive à suivre notre trio. Puis cela change à partir du 30ème puisque tous les gars que l’on reprend alors s’accrochent (notamment Victorien Lafargue, récent vainqueur du CD de Nouatre et 3 gars de Châtellerault). Je pose donc le vélo avec près de 10 gars et au moment où on rentre dans le parc, je vois Fred Pierrat qui s’élance à pied…il n’y a plus de doutes, j’ai fait un très bon chrono vélo.
Transition correcte puisque je ressors 5ème du parc et je pars assez prudemment. Je vois à l’inverse 2 gars du TCC36 partir comme des balles et je ne les reverrai pas puisqu’ils signeront les 2 meilleurs temps à pied et iront chercher la 3ème et 4ème place. Le parcours à pied se compose d’une boucle de 5.5 km (au vu des chronos) à faire 2 fois, bien sélective puisque le plat est quasi inexistant. Les sensations sont correctes dès le départ puisque je lâche tous les autres gars du groupe sauf le 3ème représentant du TCC36. On reprend 2 jeunes dans la 1ère bosse et on aperçoit 2 maillots de La Rochelle au loin. Ils se retournent assez souvent donc j’imagine qu’ils ne sont pas au mieux. J’ai un petit point de côté mais j’arrive à le faire passer et on fait la jonction avec les 2 rochelais juste avant la fin de la boucle et le passage devant le public. Je passe alors en tête du groupe et je fais le forcing dans la bosse. 1km plus loin, seul mon acolyte du TCC36 a suivi et il accélère dans la descente. Cela devient le « bordel » sur la boucle car on double des concurrents qui sont dans leur 1er tour, donc il est très difficile de deviner les « proies » potentielles au loin. Malgré cela, je crois reconnaître le physique imposant de Grégoire Pallardy 150m devant, je reprend le relais dans la 2ème bosse et on le double à 1km de l’arrivée mais mon compagnon de route m’a pris quelques mètres. On double pas mal de concurrents mais ils ont tous un tour de retard. Gilles Mirambeau me dit que je suis à priori dans les 10. J’essaie d’accélérer encore pour grapiller des places car on a un maillot du TOC Cesson en vue et il y a une forte probabilité qu’il soit dans son 2ème tour. Malheureusement l’arrivée est en descente et je ne pourrai ni reprendre mon compère de la journée ni ce dernier coureur…J’intègre finalement juste le top 10, mais à seulement 19’’ de la 7ème place !!!
Pour les chronos détaillés (http://www.courir36.fr/resultats.xhtml) :
# Je sors en fait en 48ème position (24’11), à 1’ de mes collègues et à presque 5’30 de la tête, composée de Stephan Bignet et Fred Van Lierde (soit quasiment l’élite mondiale pour la natation triathlon CD).
# J’ai le 6ème temps vélo (1h07’53), à 50’’ de Geffroy et à 3’ de Bignet sur un tel parcours, c’est plus qu’honorable.
# Egalement le 6ème chrono à pied (43’00).
Bilan : avoir des sensations comme celles-ci au moins une fois dans la saison suffit pour refaire le plein de motivation et s’entraîner durement tout le reste de l’année !!! Depuis ma reprise en 2004, c’est sans aucun doute ma course référence sur l’enchaînement vélo càp.
Le seul tout petit regret vient de ma natation moyenne et de la configuration de la fin du parcours à pied qui me coûte peut être 2 ou 3 places, très chères à ce niveau… mais bon je ne vais pas bouder mon plaisir !
Arrivée sur place le mercredi avant la course en fin d’après midi avec un premier désagrément puisque mon vélo n’est pas arrivé à bon port !!! Disons que ce n’est pas la situation idéale pour récupérer du voyage et passer une bonne nuit de sommeil…Je le recevrai finalement le lendemain vers 21h00. Je ne vais pas trop me plaindre, certains ont eu moins de chance puisqu’ils n’ont même pas pu prendre le départ de la course.
Résumé de la course :
** Natation : une boucle de 1900m à faire 2 fois, mer un peu agitée, courant défavorable sur le retour. Je prend un bon départ, je ne suis pas plus gêné que sur les courses régionales malgré le millier de concurrents ! Un très bon 1er tour puisque je suis environ 70e au passage sur la plage. 2e tour un peu plus dur mais correct car je sors finalement 109e à 30’’ de mon pote Bruno Mercier et à 11’ de la tête. Nickel ! je ne pouvais pas espérer mieux.
** Vélo : moins de vent que les années précédentes et surtout en sens inverse, donc grosso modo favorable de 0 à 120 km et défavorable ensuite. Tout se passe super bien jusqu’à mi-parcours environ puisque je suis remonté aux alentours de la 55e place et je suis revenu sur la 1ere fille. Puis cela commence à se compliquer un petit peu dans les 2 miradors et c’est très dur sur les 40 derniers kilomètres. La faute à un début d’hypoglycémie. En bon débutant que j’étais, j’ai fait totalement confiance aux ravitaillements de l’organisateur qui proposait théoriquement des produits Powerbar à chaque poste. Je n’ai donc pris dans mes poches que de quoi m’alimenter jusqu’au 1er ravito et un sandwich pour casser le goût du sucré…La réalité était toute autre : pas de gels et des barres sur seulement 3 postes !!! J’ai essayé de forcer un peu sur la boisson pour compenser mais cela n’a pas suffit. Je craque un peu mentalement et à ce moment là, je ne pense qu’à être finisher. Je pose le vélo finalement 19e de mon groupe d’age et aux alentours de la 70e place.
** Càp : sur la fin du parcours vélo, j’avais hâte de chausser les runnings histoire de tester les sensations en course à pied mais surtout pouvoir me réalimenter le plus rapidement possible. C’est chose faite dès le 1er poste après 800m de course : boisson énergétique, gels…tout est bon pour remettre de l’essence dans le moteur !!! Le parcours se compose de 4 allers retours de 10.55 km (pas plat, contrairement à ce que prétend l’organisateur !) sur le front de mer au milieu du public espagnol chaud bouillant ! Les sensations sont bonnes et je fais un super 1er tour sur les bases de 3h05 au marathon. Je maintiens une allure correcte jusqu’au au semi puisque je passe en 1h36 et je me dis alors que cela devrait être bon pour le slot…. Le hic c’est que même en courant à cette vitesse, je n’ai repris quasiment aucun mec de mon GA ! Je me déconcentre un peu et puis je pense que je paye l’hypoglycémie du vélo, j’ai de moins bonnes jambes, une lassitude s’installe et je n’arrive plus à assimiler les gels. Je cherche des prétextes pour marcher un peu : les ravitos, la pause pipi (à laquelle je résisterai !)…Entre le 28e et le 35e, c’est vraiment le moment le plus dur mentalement et je sors totalement de la course à ce moment là. Finalement le dernier passage devant Karine me remotive, elle me dit de penser à notre petit Jules et de donner tout ce qui reste. Je décide alors de changer de stratégie d’alimentation et de boire du coca à tous les ravitos qui restent. Cela me réussit assez bien puisque je retrouve les sensations du début. Malgré les quadriceps bien durs, j’arrive à courir à nouveau aux alentours de 13.5 km/h. Je double pas mal de concurrents et je passe enfin la ligne en 10h06’51’’ à la 44 ème place.
Chronos :
Natation = 1h00’40’’ (109e temps)
Vélo = 5h34’58’’ (78e temps)
Càp = 3h24’13’’ (46e temps)
Analyse & Perspectives :
Difficile de rendre une copie sans faute la première fois ! si toutefois il est possible de faire une course parfaite sur IM ???
Des erreurs de débutant au niveau de l’alimentation, une gestion peut être pas idéale sur la 1ère moitié du vélo et sur le marathon, bref un manque d’expérience…cette dernière étant à mon sens un facteur prédominant de performance sur IM.
Ajoutée à cela un niveau très relevé dans le GA 30-34 cette année, et je me retrouve 15è donc très loin de la qualif (quasiment 7’). Le dernier slot est pris par mon pote Bruno (encore bravo à lui pour sa superbe course) et un petit clin d'oeil à mon sparring Michel qui fait une très belle course sur un parcours vraiment pas taillé pour lui…
Après avoir digéré la légère déception d’après course, je suis finalement très satisfait de ma prestation pour un baptême sur la distance et il est fortement probable que je me spécialise sur ce format. Je vais donc essayer de parfaire ma formation sur IM dès cette année en m’alignant à Embrun le 15 aôut, un beau challenge en perspective.
Je met une petite news aujourd’hui car il est fort possible que je ne trouve pas le temps ensuite d’ici le départ.
1- Le training :
Je trouve que ces 2 semaines avant l’IM ne sont pas faciles à gérer puisqu’il faut trouver le juste équilibre entre REPOS et CONSERVATION DES ACQUIS.
Pour ma part, je bascule la priorité sur la natation, qui a été fortement délaissé jusque là puisque je vais essayer de nager tous les jours jusqu’à lundi prochain ; cela changera du reste de la prépa où j’ai nagé en moyenne 2 fois 3 km par semaine…
En vélo et càp, juste des petites séances avec des rappels de PMA et d’allure IM.
2- Les pronostics :
Comme promis puisque nous arrivons à la fin de la prépa, les chronos que je projette de réaliser à Lanzarote. Ils ont été établis essentiellement en extrapolant les résultats de mon collègue Bruno Mercier (qui a couru là bas en 2005 et qui refait le voyage cette année).
Natation : 1h00 environ, en fonction des conditions maritimes, de la distance réelle…De toute façon, la course ne devrait pas se jouer dès cette épreuve…
Vélo : là aussi, le chrono est fortement corrélé à la force du vent le jour de l’épreuve. En se basant sur des conditions « normales » et sans crevaison, je table sur 5h40, histoire de garder quelques forces pour le marathon…
Càp : à priori mon point fort, mais je dis bien à priori car je vais découvrir cette distance IM le 19 mai… Donc c’est là où mon pronostic est le plus ambitieux : 3h15.
Si on rajoute 5’ de transitions, cela fait un total de 10h00, chrono normalement suffisant pour le slot…mais tout ceci n’est que de la théorie. C’est toujours facile de faire la course devant son PC !
J’espère juste que je n’aurai pas à sprinter dans les 500 derniers mètres avec Bruno pour disputer le dernier slot de notre groupe d’âge !
3- La logistique :
Départ le mercredi 16 et retour le mercredi 23, histoire d’avoir quelques jours avant la course pour s’acclimater et aussi du temps après pour faire les touristes avec Karine, Anne et Michel (le sparring partner privilégié de cette prépa IM ! merci à lui)
Cette épreuve servait de support à plusieurs baptêmes :
- premier triathlon de la saison 2007 pour les 5 membres de l'équipe,
- premier CLM commun pour cette nouvelle équipe (puisque Bruno et moi même avons rejoint le club de Saintes à l'inter saison,
- premier CLM par équipe personnel puisque je n'avais jamais participé à ce type d'épreuve auparavant.
Présentation rapide de l'équipe afin de comprendre la stratégie mise au point avant le départ.
- Eric Péricaud : gros rouleur
- Guillaume Fassora : homogène avec un léger point faible en càp
- Seb Collin : bon nageur/coureur mais un peu en dessous des autres en vélo
- Bruno Mercier : le plus homogène de tous
- Moi : le moins bon nageur
La tactique est plutôt simple :
- natation : je dois aller le plus vite possible dans le sillage de mes coéquipiers pour limiter la casse sur les autres équipes !
- vélo : à priori le point fort, Eric prenant le gros du travail à sa charge et en économisant Seb au maximum dans les roues
- càp : on part à 5 et on voit mais normalement les meilleurs coureurs sont Seb, Bruno et moi.
Déroulement de la course.
Dans notre stratégie, on avait oublié la pluie…et les chutes !!!
Natation conforme au déroulement théorique, mais on a bien limité la casse puisqu’on ne perd que 1’30 sur les meilleurs nageurs (Poitiers).
Vélo : plutôt correct jusqu’au 5ème km où je tombe dans un rond point…heureusement sans trop de gravité et sans emmener avec moi mes collègues !!! A partir de là, on s’est un peu désorganisé et on a été plus que prudent dans les descentes et les parties techniques. Donc le vélo qui devait être notre point fort nous a finalement fait perdre beaucoup de temps (difficile de chiffrer le déficit lié à la chute mais au minimum 45’’) puisque Bruno est tombé lui aussi à la transition au moment de descendre du vélo !!!
Càp : nos 2 « kenyans blancs » Eric et Guillaume nous donnent le tempo sur 1km environ et comme prévu on va courir avec Seb et Bruno. Je suis moins bien qu’eux donc je subis sur toute cette partie mais là aussi on limite bien la casse.
Résultats.
On termine finalement 4ème derrière 2 grosses cylindrées du Sud Ouest, Pau et Lourdes et une équipe espagnole de San Sebastian. Tous les classements sur http://www.au4etop.fr/stpee07.htm
Direction Saint Pée sur Nivelle ce we avec 2 objectifs :
- participer au CLM par équipe le samedi et faire le meilleur résultat possible avec mes coéquipiers,
- profiter de la région pour faire du travail spécifique en vélo en escaladant quelques petits cols (à priori Puerto de Otxondo et Ispeguy).
Côté training, l’accent est toujours porté sur le vélo. Un exemple de microcycle effectué récemment :
Jour 1 : 3h30 endurance + rappel allure IM
Jour 2 : 4h00 endurance + rappel PMA + allure IM
Jour 3 : 2h30 ballade
Soit un peu plus de 290 km.
Les objectifs pour cette découverte seront de :
- évidemment appréhender la distance,
- prendre un maximum de plaisir,
- décrocher éventuellement une qualification pour l’Ironman d’Hawaii, épreuve mythique qui fait fantasmer un grand nombre de triathlètes.
Parmi les IM européens (Nice, Zurich, Francfort…), le choix s’est porté sur Lanzarote pour plusieurs raisons :
- la date : c’est le premier dans la saison. Certes, cela oblige à être très studieux pendant l’hiver mais en cas de qualification pour Hawaii, cela laisse beaucoup de temps pour bien se reposer et refaire une bonne préparation.
- Le profil de l’épreuve cycliste : sélective à souhait ! entre le vent et la succession des difficultés (Mirador del Haria, Mirador del Rio…), cette partie s’annonce redoutable mais plus dans mes cordes qu’un parcours plutôt plat et roulant proposé par les IM allemand ou suisse.
- Le ratio nombre de slots / nombre d’inscrits qui est en fait plutôt correct par rapport aux autres courses même si le niveau se resserre depuis 2 ans…
- La possibilité d’associer ma compagne Karine à ce projet puisque nous en profiterons pour passer une semaine de vacances sous le soleil des îles Canaries !
Je donnerai des objectifs chronométriques dans quelques semaines à la fin de la préparation...
Je suis actuellement dans un cycle très important de ma préparation pour l’Ironman de Lanzarote.
Voici un petit bilan chiffré de la semaine passée :
# Natation : 3h00 / 9 km
# Vélo : 14h15 / 415 km
# Course à pied : 3h30 / 45 km
# Musculation : 1h00
Soit un total de 21h45’
Vous pouvez remarquer que la priorité est donnée au vélo !!! (dominante aérobie et un peu de travail aux allures spécifiques IM). Je reviendrai dans un prochain article sur les choix réalisés pour orienter la préparation ce cet IM.
Bon entrainement !
Ouverture de la saison ce samedi 24 mars au duathlon de La Rochebeaucourt (Dordogne). Au menu pour les duathlètes : un froid très vif et des parcours plutôt sélectifs aussi bien en course à pied qu’en vélo, sur un format sprint (5 / 30 / 5).
Un départ très prudent sur la première course à pied me fait passer aux alentours de la 10ème place au premier kilomètre. Je remonte doucement pour finalement me caler en 3ème position à quelques mètres du jeune Henriot (Pessac) et de Lionel Roye (Saint Astier), le récent 14ème de l’Ironman de Malaisie et grand favori de l’épreuve en ce jour. Les sensations ne sont pas extraordinaires mais je rentre au parc à vélo à 30’’ des deux hommes de tête et quelques mètres devant un petit peloton qui commence à s’étirer.
Je pense mettre à profit le parcours vélo pour revenir sur la tête de course mais il n’en est rien. A mi-course, j’ai réussi à reprendre Julien Henriot mais devant Lionel Roye creuse l’écart. A quelques kilomètres de la transition, je dois céder ma deuxième place à Brachet (cycliste National licencié à Limoges) et je pose le vélo à 1’20’’ de Roye.
Les sensations sur cette deuxième course à pied sont plutôt bonnes et je reprend ma 2ème place très rapidement. Les positions ne changeront plus jusqu’à la fin.
Félicitations à mes collègues de club Eric Péricaud, Sébastien Collin et Guillaume Fassora qui terminent respectivement 4ème, 6ème et 8ème ; ce qui permet à notre club de Saintes Triathlon de remporter le classement par équipe.
Bilan positif pour cette rentrée : victoire par équipe et podium individuel malgré mon entraînement orienté spécifiquement pour le longue distance avec l’Ironman de Lanzarote pour objectif principal le 19 mai prochain.
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Résultats :
1. | ROYE Lionel | St Astier Triathlon | 17:28 | 54:40 | 15:40 | 1:27:48 |
2. | DURAND Frédéric | Saintes Triathlon | 17:58 | 55:31 | 15:20 | 1:28:49 |
3. | BRACHET Nicolas | --- | 19:43 | 53:36 | 16:50 | 1:30:09 |
4 | HENRIOT Julien | Pessac Triathlon | 17:31 | 56:58 | 15:52 | 1:30:21 |
5. | PERICAUD Eric | Saintes Triathlon | 19:09 | 55:16 | 16:34 | 1:30:59 |
6. | COLLIN Sébastien | Saintes Triathlon | 18:13 | 58:35 | 15:28 | 1:32:16 |
7. | SILLY Stéphane | TCG79 | 19:37 | 56:59 | 16:07 | 1:32:43 |
8. | FASSORA Guillaume | Saintes Triathlon | 18:50 | 57:59 | 16:05 | 1:32:54 |
9. | BAUDIE Thierry | Bouliac Triathlon | 18:16 | 58:28 | 16:28 | 1:33:12 |
10. | GOMESSE Christophe | SA Mérignac | 18:48 | 59:03 | 16:21 | 1:34:12 |