vendredi 31 octobre 2008

Hawaii : l'abécédaire

A comme aérodynamisme, un des facteurs clefs de la performance en vélo, là bas plus qu’ailleurs – au vu du profil du parcours et du vent . C’est d’ailleurs ma position sur le vélo qui m’a certainement permis de limiter la casse sur cette discipline malgré ma PMA de cadet et mes 57 kg !


B comme Blue Seventy. Comme 95% des participants, j'ai succombé moi aussi à l'achat d'une combinaison spécifique puisque la combi néoprène est interdite. Je ne suis toutefois pas convaincu de l'apport de celle-ci, alors j'essairai de faire des tests en piscine cet hiver pour chiffrer le gain substantiel.

C comme Cervelo. La marque la plus représentée dans le parc, 415 vélos dont le mien, non pas dans le but d'appartenir à la secte mais car je pense que c'est bel et bien un vélo très rapide.

D comme dauphins, que j'ai eu la chance de croiser sur un des entrainements natation de la semaine avant-course, un pur bonheur.


E comme entrainement pour cette course, avec tous les détails dans un prochain post.

F comme fatigue, grosse grosse fatigue depuis le retour en France. Obligé de recourir aux antibiotiques pour me débarrasser d'une vilaine bronchite, mon organisme étant visiblement trop faible pour se défendre tout seul.

G comme Goupil, triathlète lyonnais dont j’ai fait la connaissance sur place et qui m’a sauvé ma course en me reprenant sur le marathon alors que j’étais au fond du trou psychologiquement (cf. R). Il a ralenti son allure pour rester avec moi, m'a obligé à recourir et a su trouvé les solutions à mes problèmes du moment. Un énorme MERCI à lui.

H comme Hibiscus, LA fleur hawaïenne, un vrai régal pour les yeux et les objectifs.


I comme inadapté, mon profil d'athlète pour cette course avec sa natation sans combi et son parcours vélo pour germanophone développant 450 watts de PMA ;-). Mais aussi I comme impatient de revenir pour faire mieux et essayer d'intégrer ce foutu TOP 100 !

J comme joie d'être finisher de cette fabuleuse course qui a donné naissance à notre sport.

K comme Kona, tout simplement.

L comme logistique complexe. Vendredi 3 : Angoulême / Carmaux (pour déposer Jules chez ses grands parents), samedi 4 : Carmaux / Toulouse, Toulouse / Francfort puis Francfort / Los Angeles. Nuit sur place. Dimanche 5 : Los Angeles / Kona, arrivée à 11h45 heure locale après plus de 5 heures de voiture, près de 20 heures de vol et quasi 60 heures après avoir quitté la maison, ouch...plus facile d'aller faire le triathlon de Sireuil ;-)

M comme marche, mon moyen de déplacement unique dans Palani Road et sur quelques centaines de mètres du marathon. Et j'ai pu constaté que quand on marche à Hawaii, on se fait beaucoup doubler...Par contre, une résurrection au 20ème km (cf. G)

N comme Nick, rookie et TOP 60 l'an passé sur cette épreuve. J'apprécie enfin à sa juste mesure le niveau de sa performance (surtout pour une première participation). Nick est également une personne avec qui je partage pleinement une certaine vision de notre sport. http://nicolas-hemet.onlinetri.com/

O comme "Oh que cette course est envoutante !". Le mythe, les parcours, les conditions météo, la densité d'athlètes en font vraiment une épreuve unique. Il faut vraiment y participer pour en prendre la pleine mesure.

P comme Pier, le point de départ et d'arrivée de la natation. La mienne a été correcte, de bonnes sensations mais un mauvais choix de placement au départ et une trajectoire loin d'être optimale me coutent quelques dizaines de secondes je pense. Mais au moins, je n'ai pas trop bagarré pendant la course.

Q comme Queen K, la highway théatre de 95% du parcours vélo. C'est le paradis du gros rouleur (que je ne suis pas ;-)) : une succession de faux plats, un macadam parfait et du vent à décasquer un triathlète ;-). Malgré tout, je m'en sors plutôt pas mal (cf A.) mais j'ai quand même trouvé le temps long à partir du 130ème.

R comme run. Un marathon atypique pour ma part : un début prudent, des ennuis gastriques et un passage très délicat du 15ème au 20ème, mais un 2ème semi tonitruant. Ce qui fait que j'ai très bien vécu le passage à Energy Lab tant redouté ;-).

S comme stratégie (de qualification). A revoir pour espérer perfer à Hawaii. C'est trop dur psychologiquement d'enchainer 2 prépas IM aussi rapprochées.

T comme tortues, qui ont accompagné la plupart de nos baignades dans le Pacifique, très sympa à voir évoluer dans les vagues

U comme uniforme, laissé au placard pour la parade des nations. Elle a lieu le mardi avant la course et c'est un moment vraiment sympa, sans prétention et qui permet de faire connaissance avec un maximum de français.

V comme vacances. Karine n'a vraiment pas regretté de n'avoir posé qu'une semaine cet été pour pouvoir m'accompagner ;-) Elle a été enchantée du séjour et elle est prête à revenir dès 2010 pour explorer plus profondément l'île, voire l'archipel...

W comme WTC. Je ne suis vraiment pas fan de l'exploitation faite de notre sport par cette société, mais là, je dois m'incliner devant l'organisation quasi parfaite de l'épreuve.

X comme ???

Y & Z comme Yves Tabarant et Roger aZcon, mes anciens coéquipiers lourdais qui affichent 11 participations à Hawaï à eux deux ! On a partagé quelques moments sur place et malgré les années de pratique, leur passion est toujours là, bien présente. Ils montent tous les deux sur le podium de leur GA, chapeau bas messieurs.





mardi 28 octobre 2008

Pour patienter...

...avant un petit compte rendu du voyage et de la course, voici quelques photos de l'île :






Sans oublier la course quand même !!! où j'ai terminé 188ème et 13ème français.




A bientôt, Fred.

PS : Pour ceux qui ne l'auraient pas déjà lu,
http://hawaii08.triathlete.fr/post/2008/10/10/Hawaii-:-Frederic-Durand-le-Cognac-a-lhonneur