2- Paire de palmes courtes Powerfin Arena (taille 39/40) , prix = 18 euros (neuf = 28 euros)
3 - Plaquettes Speedo Power paddles taille S (à gauche sur la photo) , prix = 9 euros (neuf = 18 euros)
45 euros pour le lot complet (1+2+3+4)
Je prends enfin le temps de résumer rapidement cette longue journée :
- une très bonne natation à mon niveau malgré 400 m de survie au départ (obligé de faire à 2 ou 3 reprises quelques brasses pour respirer correctement et ne pas céder à la panique ) et une orientation pitoyable due notamment au soleil et à la densité d’athlètes…Je sors de l’eau en 58’27 aux alentours de la 180è place
- en vélo, la stratégie prévue était de faire le forcing sur le plat et de monter les bosses un poil en dedans. Je la met en œuvre dès le début et je reprend beaucoup d’athlètes jusqu’au pied de la 1ère difficulté. Je me retrouve alors avec un petit groupe (dont Laurent Urban et Benjamin Landier) et je décide de laisser filer car ça monte un poil trop vite
- 70è km : sommet du col. La course se déroule parfaitement. J’ai repris pas mal de gars que je connais dont Laurent Lagier qui avait posé le vélo 3’ devant moi à Carcassonne et je suis remonté aux environ de la 30ème place.
- 110è km : dernière difficulté (côte de 4km), un groupe d’une quinzaine d’athlètes se forme et on essaye de respecter les distances, mais pas suffisamment apparemment puisque certains membres (dont je fais partie) écopent d’une pénalité. Avec 2500 athlètes au départ, difficile d’éviter de petits regroupements, mais je ne conteste pas la décision arbitrale. La mécanique de la « positive attitude » s’enraye un peu à ce moment là…
- rien à signaler jusqu’à la fin du vélo où je maintiens grosso modo ma position. Je rentre au parc 40ème avec un chrono de 5h09’30 (39è temps).
- Marathon : l’objectif est de partir sur les bases de 3h05 et de revoir à la baisse si ce rythme est trop élevé. Je suis quasi dans le bon tempo jusqu’au semi (passage en 1h33’09’’) avec des bonnes sensations physiologiques et musculaires et un gros mental ! la fameuse « positive attitude »…
- 25ème km : c’est l’instant le plus dur. Zamora vient de me prendre un tour et va donc finir alors que moi il me reste un tour, et des points de côté commencent à me gêner pour ventiler correctement. La tentation de marcher est de plus en plus grande et la présence de mon pote Fred m’aide énormément.
- Je termine enfin ce 3eme tour et passe une dernière fois à proximité de cette satanée ligne d’arrivée. J’accélère inconsciemment et le point de côté devient très (trop) douloureux. Je tente toutes mes astuces pour le faire passer mais rien n’y fait…Je reste donc aux alentours de 12 km/h
- 39ème km : je ne sais pas trop où j’en suis pour la qualif mais d’après les derniers pointages, je suis 8eme et je ne sais pas si il y a 5 ou 6 slots. Fred m’encourage et je décide donc de tout lâcher en repensant au finish de Carcassonne. Je double finalement 2 mecs de mon GA dans ces derniers km. (chrono marathon = 3h15’52’’ – 34e temps)
- Arrivée : je passe la ligne le poing rageur pensant être au délà de la 30ème place et n’ayant aucunes certitudes sur la qualif. Je craque nerveusement (comme souvent, après les fins de courses au couteau) Finalement, c’est Stéphane Garcia dont la présence suffit à me réconforter (que je remercie à nouveau ici) qui me donne ma place : 25ème et qui pense que c’est bon pour le slot.
- Après une grosse demi-heure à récupérer allongé sous la tente, je vais m’assurer de la qualif pour Hawaii, mais bizarrement cela ne me procure aucun sentiment particulier…
8 jours après, je réalise que je vais pouvoir participer à la grande messe du triathlon longue distance et je mesure la chance que j’ai. Après vérification des différents chronos, il s’avère qu’à 5 km de l’arrivée, j’avais encore 2’40 de retard sur le dernier qualifiable de mon GA. Autant dire que ce slot ne tient pas à grand chose…
Photo : clin d'œil hawaïen via mon petit Jules !
