dimanche 5 décembre 2010

Quand marathon rime avec gestion.

Faut-il bien gérer son effort pour s'approcher de son potentiel exploitable le jour J ? C'est une façon d'aborder le marathon et c'est celle que j'ai choisie dimanche dernier.
Ci-dessous les allures moyennes de chaque tronçon pour en témoigner :
0k - 5k = 3'51
5k - 10k = 3'52
10k - 15k = 3'53
15k - 21.1k = 3'52
21.1k - 25k = 3'52
25k - 30k = 3'59
30k - 35k = 3'53
35k - 42.2k = 3'55

Comme je le dis très souvent à mes étudiants, rien de tel qu'un graphique pour communiquer efficacement et simplifier l'analyse ;-)

Voilà donc le chrono final projeté en fonction du temps de passage par km - j'ai porté également les chiffres de 2006 pour avoir un élément de comparaison -

On voit clairement apparaître les éléments clefs de la course :
- un départ maîtrisé mais encore un peu trop rapide
- un ralentissement (plus inconscient que programmé) du km 25 au km 30
- une dernière partie bien gérée car pas de chute notable de l'allure

Et comme actuellement j'ai l'âme plus scientifique que littéraire, c'était idéal pour ce compte-rendu ;-)

A bientôt

3 commentaires:

El-Jibé a dit…

Je le redis : la classe interstellaire ! Et encore bravo.


El-Jibé

Cédric a dit…

Le top du graphique, c'est aussi le choix des échelles, et dans ton cas, elles sont bien choisies :)

2006, je vais lentement, regardez, c'est tout en haut... 2010, je cours vite, regardez, c'est tout en bas ;)

Encore bravo, est-ce qu'une droite horizontale existe ?

FredD a dit…

@Cédric :
Salut,
je pense qu'il est possible de gérer encore mieux avec un peu plus d'expérience et donc se rapprocher d'une droite. Jusqu'au 35ème km, cela ne pose pas de soucis à priori, ensuite c'est un peu plus dur...Ceci étant, certains coureurs arrivent même à avoir une courbe décroissante en courant en negative-split (2eme semi plus rapide que le 1er)